Micro-algues

Une Licence Professionnelle Bio-industries et biotechnologies spécialité Aquaculture des micro-algues et revalorisation économique (AMARE), en partenariat avec la faculté des Sciences d'Anglet, Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA) ouvre à la rentrée 2021.

Visitez la page internet de la Licence Pro Amaré sur le site de l'UPPA.

L'objectif est de former des jeunes capables de piloter des unités de culture de micro-algues à forte valeur ajoutée en utilisant les produits de la méthanisation des sous-produits agricoles (lisiers, fumiers, petits laits et toutes matières fermentescibles). Le procédé utilisé permet d'utiliser les digestats de méthanisation et de les transformer en produits stables, non polluants et à forte valeur ajoutée. Ceci en supprimant les contraintes de l'épandage. De plus, le CO2 issu de la méthanisation et de la combustion du biogaz n'est pas rejeté dans l'atmosphère mais fixé par la photosynthèse des micro-algues. Les micro-algues produites pourront être à destination de la pharmacie, de la cosmétique, de l'alimentation humaine ou animale, de la fabrication de carburants... La liste est très longue. Ce qui est certain c'est que cette technique de production aquacole est complémentaire de la méthanisation et accompagnera l'énorme développement prévu pour cette dernière dans les prochaines années.   

Le lien ci-dessous conduit vers un schéma possible de poursuite d'études par la voie universitaire. Ce n'est que l'exemple Basque. D'autres choix de Licences Professionnelles pourront être faits en fonction des projets professionnels de chacun. Intégrer une Licence Professionnelle après un BTSA n'est plus dérogatoire mais seuls les meilleurs dossiers le peuvent. De même, la poursuite d'études en Master après une Licence Professionnelle est exceptionnelle et ouverte aux meilleurs dossiers. Mais nombre de nos anciens élèves y sont parvenus.

 

pour toute demande d'information appeler le Lycée - 05 59 54 10 81 

L3 proLes dépenses environnementales liées à la recrudescence de textes européens et internationaux, relatifs à la protection de la biodiversité et des patrimoines naturels et paysagers, sont en constante progression. Les potentiels d'activités liés à la protection des espaces naturels, laissent entrevoir une belle croissance en termes d'offres d'emplois. Le site de l'Office Francais de la Biodiversité (OFB) permet de constater l'évolution scientifique et technique de ces métiers d'avenir. <http://metiers-biodiversite.fr/>

Fort de ce constat, la Licence Professionnelle de Biologie Appliquée aux Ecosystèmes Exploités, a vu le jour au sein d'un partenariat entre le Lycée Agricole Saint Christophe et l'UFR de la Côte Basque, Université de Pau et des Pays de l'Adour. 

Cette licence a pour objectif de compléter la formation d’étudiants ayant validé deux années d’enseignement supérieur (BTS, BTSA, DUT, DEUST, DEUG) (formation initiale) ou de salariés du secteur de l’environnement (formation continue).

Elle est destinée aux étudiants intéressés par la biologie des milieux naturels. Les unités d'enseignements dispensées au cours des 2 semestres d'études abordent la biologie des organismes, des populations et des écosystèmes, la connaissance physique et chimique des milieux naturels, les méthodologies à mettre en œuvre pour diagnostiquer l’état d’un écosystème, les aspects législatifs et réglementaires en matière d’environnement, l'utilisation des SIG pour l'analyse et la gestion des territoires et la conception d’aménagements à apporter dans le cadre d’un développement durable.

Les demandes de renseignement et inscriptions sont à réaliser auprès de l'UFR d'Anglet, vous trouverez toutes les informations à l'adresse suivante <http://web.univ-pau.fr/SCIENCES_COTE_BASQUE/licencepro/index.htm>.

 

Les métiers de la nature : des formations à tous les niveaux

environnement

Depuis plusieurs années, la société est confrontée à des menaces et des risques susceptibles de compromettre ses équilibres. L’environnement est devenu un enjeu de société majeur, qui se situe au cœur des préoccupations auxquelles les politiques ont à répondre. L’accélération des problèmes environnementaux, s’est accompagnée d’importantes mutations. L’une des plus notables réside dans la prise en compte du concept de développement durable pour penser le devenir de la société. Il appelle à un changement en profondeur qui implique une modification de comportement à chaque niveau socio-économique (individu, entreprise, collectivité...).

Il s’agit donc bien d’une véritable nouvelle approche de la question environnementale, qui va au-delà de la stricte protection et conservation des ressources et de la lutte contre les pollutions. Elle consiste désormais à préserver, restaurer, aménager, valoriser les espaces et les ressources pour assurer :

  • Le maintien de la biodiversité des espèces et leur cohabitation avec les activités humaines ;
  • L’équilibre de l’ensemble des écosystèmes naturels, la gestion de tous les espaces (espaces sensibles, espaces remarquables, espaces de nature ordinaire...) et milieux (milieu rural, urbain, littoral, montagne, forestier, agricole...).

Cela suppose de s’inscrire dans une démarche dynamique et concertée de gestion globale des espaces et des ressources (gestion conservatoire et environnementale).

De cette nouvelle approche de la gestion de la nature, en découlent des modes d’intervention, des pratiques, et partant, des types d’emplois nouveaux.

Ces emplois se caractérisent par une grande diversité de champs d’activités, de structures, de milieux, de compétences, sur des métiers allant de la conception à l’exécution.
Ils visent plus particulièrement quatre catégories de « services rendus » :

  • La gestion durable des ressources et du patrimoine (eau, sol, air, écosystèmes locaux et diversité écologique...)
  • La production d’aménités (protection, entretien voire aménagement, police de la nature)
  • La sécurité des biens et des personnes, notamment la prévention des risques naturels (inondations, feux de forêt...)
  • La valorisation des patrimoines : sensibilisation, animation et l’éducation relative à l’environnement et au développement durable, interprétation, tourisme de pleine nature et écotourisme, création d’activités...

De même, les champs de compétences ont évolué parallèlement à l’évolution de l’exercice et de la technicité du métier :

Dans le champ de la valorisation :

  • L’extension du concept d’animation au concept d’éducation dans un objectif de sensibilisation et de formation des populations ;
  • L’élargissement des publics, publics essentiellement scolaires, publics en difficulté sociale ou physique (handicapés), « grand public », d’origine le plus souvent urbaine, clientèles touristiques, publics de centres de loisirs ou d’activités de pleine nature...

Dans le champ de la gestion :

  • La prédominance du suivi et de la surveillance des populations sur l’intervention, comme un moyen de connaissance et d’anticipation pour prévenir la dégradation de la biodiversité ;
  • L’apparition de techniques innovantes dans le domaine du génie écologique en vue de la restauration ou de la réhabilitation d’espaces naturels sensibles ou d’aménagement urbain, agricole, sylvicole et hydraulique (broyage forestier pour la restauration de tourbières, techniques culturales simplifiées...). Ces techniques représentent une alternative à des méthodes plus lourdes d’intervention et constituent une réponse au défi de la biodiversité ;
  • L’intégration d’une fonction d’animation dans des emplois de technicien gestionnaire des espaces naturels pour sensibiliser les publics et, dans certains cas, contribuer, en interne, au financement des postes par la réalisation de prestations valorisées.

 

 
 

 

 
 
 
aquaponie

 L’aquaculture est une activité agricole très ancienne. Dans l’antiquité, en Egypte et en Chine l’aquaculture était pratiquée. Le plus ancien traité d’aquaculture a été écrit en Chine au Ve siècle avant J.C. Mais l’aquaculture n’a pris vraiment un essor important qu’à partir de la deuxième moitié du XXe siècle. Passant d’une production très marginale à près de 115 millions de tonnes en 2018. Dont 51 Mt en eaux continentales et 33 Mt d'algues.

Il faut comparer ce chiffre à ceux des pêches mondiales : 90 millions de tonnes en moyenne sans possibilité d’augmentation.

Dans le monde, le taux d’accroissement moyen de la production aquacole a été de 10,8 % par an dans les années 80, et de 9,5 % dans les années 90. De 2002 à 2012 il a un peu diminué mais est resté en moyenne de 6,1 %. Taux qui fait encore rêver bon nombre de professions. Cette croissance très forte a entrainé une aussi forte croissance des professions liées comme les fabricants de matériel et les producteurs d’aliments aquacoles.

La France s’est inscrite dans ce schéma de croissance. La recherche française, conduite par l’INRAE, L’IFREMER et le CNRS a participé directement à cette croissance en résolvant les uns après les autres les problèmes techniques qui se posaient aux professionnels. De même la formation aquacole mise en place par le Ministère de l’Agriculture dès les années 70 a permis à de très nombreux jeunes français de travailler dans le monde entier. (Le lycée Saint Christophe a ouvert sa première formation aquacole en 1977).

Les professionnels français de l’aquaculture ont vécu cette croissance jusqu’au milieu des années 90, apogée de la production piscicole française avec, en 1996, 52 000 t de salmonidés produites par plus de 600 exploitations. Après une douzaine d’années en demi-teinte qui ont vu la fermeture d’un certain nombre d’exploitations fragiles, la production salmonicole redémarre fortement. Les producteurs peinent à suivre la demande, notamment en grandes truites. La truite fumée, de grande qualité, reprend des parts de marché sur le saumon dont la qualité est inégale.

On observe une augmentation constante de la consommation de produits aquatiques par les français (33,7 kg par habitant en 2017) et une balance commerciale très déficitaire 4,3 milliards d’€ en 2019. Augmenter la production est vital.

L’Aquitaine est leader des régions françaises avec 85 sites de production pour 30 % de la production nationale et 30 % des emplois.

Les Pyrénées Atlantiques sont un département historiquement important pour la pisciculture avec des exploitations anciennes fonctionnant pour certaines depuis plus de 60 ans. 18 entreprises pour 26 sites d’élevage et 2 000 t de production.

Bien que le nombre d’exploitations n’augmente pas, le nombre d’emplois généré est en progression, notamment grâce à la création des ateliers de transformation.

L’aquaculture en France, c’est aussi :

  • La pisciculture d’étang qui est basée sur la maîtrise de la gestion de l’écosystème étang. Excellente base pour tous les étudiants qui se destinent à la gestion des milieux halieutiques naturels ;
  • La production de caviar ; la France est parmi les leaders mondiaux et permet ainsi de remplacer le caviar d’origine sauvage désormais interdit pour protéger les populations d’esturgeons ;
  • La pisciculture marine ; la France est un gros producteur d’alevins de bars, daurades, maigres… à destination de toute la Méditerranée ; la production des Outremers est en forte progression.
  • La conchyliculture ; la France est le premier producteur européen d’huîtres, le second de moules et… de palourdes, coques et naissains de saint-jacques ; elle est un producteur significatif de perles de culture en Polynésie française.
  • L’aquariologie : eau chaude, eau froide, eau douce, eau de mer ;
  • Les crevettes : un peu en métropole (Médoc, Charente maritime) et beaucoup en Pacifique (Polynésie et Nouvelle Calédonie) ;
  • Les algues et les micro-algues qui ont un extraordinaire avenir industriel (huiles et carburants, pharmacie et cosmétique, nutrition).

 

 
 
 

 

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